Après les périodes de gel dévastatrices, les agriculteurs s’interrogent !

Après avoir observé des records de chaleur pour le mois de mars, la France est désormais envahie par une vague de froid. Cette vague de froid destructrice cause des pertes considérables pour les agriculteurs, notamment nos ami(e)s vigneron(ne)s.

L'une de solutions pour tenter de sauver les cultures et de préserver les vignes est d'installer des milliers de bougies dans les cultures. Ces bougies, constituées de blocs de paraffine disposées dans des boites de métal, ont pour but d'éviter que la température ne descende en dessous de 0, et, ainsi empêcher la formation de cristaux de gel sur les bourgeons. 

Les bougies ne sont pas le seul stratagème qui a été mit en place : feux, câbles chauffants, bâches ou encore radiateurs ambulants... Tous les moyens sont bons ! Une différence d'un ou deux degrés peut sauver une récolte ou la détruire. 

C'est dans la nuit du mardi 6 avril que les températures ont été les plus basses. Alors, cette nuit là, les vignerons ont veillé pour tenter de sauver leurs cultures. C'est un spectacle inédit qui s'est offert à nous : des milliers de bougies scintillaient dans les vignes de France. 

Cependant, ce spectacle bien qu'enchanteur, n'est pas sans inconvénient pour les vignerons. La combustion de ces bougies à un coût : environ 3000 euros par hectare. De plus, le temps d'allumer et d'éteindre la totalité des bougie d'une vigne fait perdre un temps considérable de combustion. 

Malheureusement, ces trois dernières années ont été une succession d'années difficiles pour la partie septentrionale, mais, cette année, le choc est d'autant plus violent que le phénomène est d'une ampleur inégalée et touche toute l'agriculture française.

Il est encore trop tôt pour évaluer les dégâts catastrophiques causés par le gel et les conséquences sur les récoltes et les Hommes car le risque de gelée est encore présent jusqu'aux Saints de glace. 
Les Saints de glace, autour du 12 mai, marque le début d'une période climatologique où le gel ne devrait plus être craint.